b-l-a-n-c


Un blanc dans l'œil

Une subtile raison, qui passe

Ta foi mort dans la bière,

Il y a le juron, qui tue,

L’été que j'aime, soleil sec et suave,

Qui nous rappelle à quelle joyeuse abîme nous mourons
Un milliards de noirs et blancs, dans des milliers d'yeux : cent et mille souffles invisibles         

Et par total désintérêt : n'y laisser traces.

Il n’y a de paix plus utiles

Et ils n'auront entravé que dalle que d’une incertaine folie c’est la sienne
Il n’y a de chaîne plus dure,

Ni de femme plus sûre,

Ou de joie sourde,

Il y a surtout cette voix plus nette que l'oubli de l'éternité

Et un thé à la menthe !

Pour un rien qui passe,

Sans compter l'absence qui fait.

 

 

Antoine Moreau, "b-l-a-n-c", 03 février 2010, d'après "n-o-i-r" de Joseph Paris

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